Covid-19 : L’application de tracking des marocains doit être open source

Le gouvernement marocain a lancé le développement d’une application mobile permettant le traçage des contaminations du Covid-19. Elle permettra de tracer les contacts physiques de tous ceux qui l’auront installée (en utilisant le GPS et/ou le Bluetooth), et d’avertir tous ces contacts en cas de contamination de l’un d’entre eux par le Covid-19. Couplée au testing massif, cette application pourrait être un moyen efficace pour lutter contre cette pandémie à l’échelle nationale, et d’identifier très rapidement tout foyer, d’autant plus que, selon l’ANRT, 75% des marocains disposent d’un smartphone.


D’autres pays comme Singapour, la Corée du Sud, la Chine, le Ghana, la République Tchèque l’ont fait. Celle du Royaume-Uni est en cours de développement. Idem pour la France où l’INRIA pilote le projet, et où un débat parlementaire devrait s’ouvrir incessamment pour discuter des répercussions lourdes de ce type d’applications sur les libertés individuelles et la protection des données personnelles.

Au Maroc, ce type de débat ne semble pas d’actualité aujourd’hui, ce qui est une aberration totale. L’Etat marocain ne jouit pas des meilleures réputations en termes de protection des données personnelles et des libertés individuelles. Mais d’après le document de référence publié par plusieurs supports de presse, le traitement des données devra se faire sur le téléphone lui même, et non sur un serveur distant. La seule garantie de non utilisation de ces données à des fins autres que celles de traçage des contaminations du Covid-19, serait de publier l’intégralité du code source de l’application développée. Une fois ce code source ouvert, il pourra être audité par des experts informatiques pour s’assurer des protections adéquates des donnés personnelles collectées.

D’autres pays ayant recours à ce type d’applications en ont déjà publié le code source, afin justement, de rassurer leur population sur l’utilisation de leurs données personnelles (Singapour, Israel, République Tchèque…). Résultat : des millions d’utilisateurs ont adhéré à la démarche et ont installé l’application afin de contenir le virus.

Encore une fois, ne ratons pas l’occasion de redonner confiance aux citoyens dans leur État. Ce serait dommage que la majorité des marocains renoncent à installer ce type d’applications par méfiance. Car sans adhésion massive de la population à ce type d’initiatives, elles seront tout simplement inutiles.

Cette tribune a été publiée sur Medias24

Open source au Maroc : Etat des lieux


Il y a une dizaine d’années, parler de logiciels libres, relevait d’un acte de militantisme politico-technologique. Soutenir des valeurs de liberté et de partage, relevait de l’utopie dans un monde dominé par quelques mastodontes cultivant le culte de la “licence” à grands coups de publicité et de lobbyisme commercial. Il avait fallu des gourous barbus, hirsutes et teigneux, sous leur air gentil et pleins de bonne volonté pour expliquer au monde que les logiciels libres était le mieux de ce qui pouvait se faire en informatique. Richard Stallman et ses amis, n’ont ménagé aucun effort depuis des années pour acheminer ce message de liberté et de partage. Mais cela ne suffisait plus. Les logiciels libres pêchaient par leur manque d’ergonomie, et un ciblage particulier d’utilisateurs. Ils avaient la réputation d’être réservés à une population d’initiés geeks, seuls capables de les manipuler et de les faire évoluer. Mais ce changement de ciblage s’est opéré avec succès au fil des années. Il suffit d’observer les parts de marché en nette croissance pour Linux ou Firefox pour s’en rendre compte. Et nul besoin aujourd’hui d’avoir des prêcheurs pour promouvoir le libre. Les experts du marketing vous le diront : un bon produit n’a pas forcément besoin de publicité, et il finit par s’imposer de lui même. Le bouche à oreille est le meilleur plan marketing qui puisse exister.

Au Maroc, on a pris notre temps avant de surfer sur la vague du libre. Et faisons la part des choses, la Linux Party de l’EMI en 1999 a été le premier évènement au Maroc dédié à la promotion des logiciels libres. A l’époque, cela relevait surtout de la curiosité informatique. Il n’y avait pratiquement aucune utilité d’avoir un ordinateur personnel tournant sous Linux, à part celle fait d’avoir un environnement Unix sur PC. D’une simple Install Party, l’évènement s’est transformé en une rencontre annuelle nationale des acteurs des logiciels libres au Maroc.

Mais quid de l’état du libre au Maroc? Il n’est pas du tout aisé de faire une analyse précise sur le secteur, tant les données chiffrées manquent cruellement, et que les entreprises restent plutôt discrètes sur les solutions adoptées en interne. Mais on peut cependant observer une adoption massive de certaines technologies libres (Java, LAMP, les briques open source en JEE…), non pas pour des raisons idéologiques, mais bien parce que la fiabilité et la pérennité de ces solutions n’est plus à démontrer. Et en ces temps de crise, les entreprises cherchent surtout à faire des économies sur les prix de licences, et accorder un peu plus de budget pour l’intégration et la formation. L’offre des SSII marocaines en matière de libre n’est pas pléthorique, mais commence à s’étoffer petit à petit face à une demande de plus en plus croissante des entreprises. Des SSLL (Société de Service en Logiciels Libres) commencent à voir le jour, mais mettent surtout en avant le coût compétitif de leurs solutions pour faire face à la concurrence.

Sur le volet de l’éducation, point noir d’il y a quelques années, la situation s’améliore grandement. Les écoles d’ingénieurs poussent fortement leurs étudiants à maitriser un minimum de technologies libres, au risque de se retrouver lésés sur le marché du travail. Les compétences techniques ne sont donc plus ce qui manque sur le marché du libre.

Cependant, le volet politique reste très en retard sur le reste. Dans tous les pays ayant connu une adoption massive des logiciels libres, l’impulsion est surtout venue de l’Etat. Cela s’est fait en accordant des subventions ou des avantages fiscaux aux entreprises adoptant les solutions libres, en poussant les administrations publiques à s’équiper en logiciels libres, et en finançant la recherche scientifique dans le domaine. Or, force de constater, que rien de cela n’a été fait au Maroc. Pire, dans la récente stratégie Maroc Numeric 2013 adoptée par le Département des Technologies de l’Information, il n’y a aucune mention du rôle ou de la promotion de l’utilisation des logiciels libres pour la concrétisation de cette stratégie. Autant dire que le développement de l’utilisation du libre au Maroc, devra se faire sans l’impulsion de l’Etat. Et beaucoup voient dans le fait que l’actuel ministre en charge des technologies de l’information soit un ex-DG de Microsoft North West Africa, est un frein en soi à l’évolution des logiciels libres au Maroc.

Mais les prochaines années restent prometteuses pour le libre. Les solutions open source se sont banalisées, et le recours de plus en plus prononcé au cloud computing, favorisera certainement l’adoption de standards libres et d’infrastructures basées sur des logiciels open source. L’aventure ne fait donc que commencer.

Liste de quelques sociétés de services en logiciels libres (SSLL) au Maroc :

Article paru dans l’édition 2010 de la revue informatique de l’Ecole Mohammadia d’Ingénieurs

Linux Party 2010 à l’Ecole Mohammadia d’Ingénieurs

Le Club Informatique de l’Ecole Mohammadia d’Ingénieurs (EMI) organise la dixième édition de la Linux Party sous le thème “Open Source : bilan, ouverture et horizons” les Samedi et Dimanche 6 et 7 Février 2010 à l’EMI (Carte).

Un programme très riche a été préparé pour célébrer le 10ème anniversaire de cet évènement majeur qui a largement participé à la promotion des logiciels libres au Maroc.

Fait marquant de cette édition, l’OLPC (ou le One Laptop Per Child), sera présenté pour la première fois au grand public au Maroc par M. Jean Thiéry, éminent expert en logiciels libres et M. Ahmed Mansour de l’équipe OLPC Maroc. La Linux Party 2010 sera également l’occasion pour annoncer le lancement de la plateforme de partage Kyndy, entièrement développée avec des logiciels libres, et lancée par la startup marocaine Golden Umbrella. En outre, la LP 2010 connaitra des présentations de M. Abderrahman Elkafil, DG de Nextma, à propos des solutions libres pour les entreprises, et de M. Samuel Balle, DG de Mandriva Maroc, sur l’open source et l’économie de l’entreprise. M. Najib Tounsi, professeur à l’EMI, et directeur du bureau du W3C au Maroc fera une introduction sur l’open source, et M. Belhaj El Graini, professeur à l’EMI, et éminent expert en réseaux et télécommunications présentera les différentes solutions libres de virtualisation. L’équipe de Ubuntu Maroc sera représentée par M. Islam Abou El Ata qui présentera la solution de cloud computing privé Ubuntu Entreprise Cloud. Une table ronde sur les logiciels libres au Maroc clôturera l’évènement.

En parallèle à ces conférences, se dérouleront 12 ateliers sur des technologies libres aussi variées que la plateforme Android de Google, les solutions JEE, ou Asterisk pour la VoIP.

Un évènement à ne pas rater pour tous les passionnés de logiciels libres au Maroc!

Et comme d’habitude, l’entrée est LIBRE!

Site Web de la Linux Party 2010

Programme dans la suite…

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La LoCo Team Ubuntu-ma officiellement reconnue!

Ubuntu-ma

Après d’intenses efforts de la communauté libre marocaine, la Local Community Team (ou LoCo team) Ubuntu-ma est officiellement reconnue par Ubuntu. Le principal objectif de Ubuntu-ma est de développer l’utilisation de Ubuntu au Maroc en organisant des évènements, conférences, et visites au sein des institutions académiques au Maroc.

Un premier évènement est organisé le Dimanche 27 Décembre 2009 à El Jadida. Une Install Party aura lieu dans les locaux de l’Ecole Pigier, et comprendra également des conférences et une table ronde. Un démarrage sur les chapeaux de roues donc pour Ubuntu-ma!

Espérons que les activités à venir seront régulières, et toutes aussi intéressantes 🙂

11 business models pour l’open source

Tux Money

Contrairement à ce que beaucoup prétendent, il est bien évidemment possible de faire de l’argent avec des logiciels libres. Certes, cela n’a pas grand chose à avoir avec le business model des logiciels propriétaires (payer une licence contre un droit d’utilisation), mais beaucoup d’entreprises de développement de logiciels libres fonctionnent très bien avec des modèles alternatifs.

Un article de Dana Blankenhorn détaille 11 business models utilisés aujourd’hui par des projets dans des domaines très diverses.

  • Support Ware : L’utilisateur paye une redevance (annuelle le plus souvent) afin de pouvoir bénéficier d’un support technique de la part de l’éditeur (via e-mail ou téléphone). Des entreprises comme Canonical (éditeur d’Ubuntu) ou Redhat fonctionnent sous ce modèle.
  • Product Ware : Vous achetez du matériel qui utilise un logiciel libre. Le prix du matériel est généralement supérieur à sa “vraie valeur”. Le surplus payé sert à financer le développement des logiciels libres qui le font tourner. Ordissimo, Linutop ou Android de Google utilisent ce modèle.
  • Cloud Ware : Le logiciel en client “lourd” est libre d’utilisation, mais vous devez payer pour accéder à la version “cloud” sur Internet. L’argent collecté servira à améliorer les fonctionnalités du logiciel, et tous les utilisateurs récolteront le fruit de leur abonnement. SugarCRM fonctionne exactement sur ce modèle.
  • Project Ware : Vous payez une entreprise pour vous développer un logiciel libre correspondant à vos besoins. IBM est particulièrement présent sur ce créneau.
  • SaaS Ware : Le droit d’utilisation du logiciel en SaaS (Software as a Service) est payé sur une base mensuelle ou annuelle. Vous pouvez ainsi accéder à toutes les fonctionnalités de votre logiciel, sans avoir à installer quoi que ce soit, en utilisant uniquement un navigateur et une connexion Internet. Zoho en est un très bon exemple.
  • Ad Ware : Il s’agit en général d’une version gratuite d’un SaaS. Le logiciel est financé grâce à la publicité.
  • Sugar Daddy Ware : Adossé à une grande entreprise, le logiciel libre bénéficie d’un soutien financier important pour continuer son développement. Eclipse est ainsi adossé à IBM, et OpenOffice à Sun Microsystems.
  • Foundation Ware : Une fondation est en charge du financement du logiciel. Elle collecte des fonds de diverses donateurs et les affecte à ses projets. Google assure par exemple une bonne partie du financement de la Mozilla Foundation, en échange du trafic généré par son navigateur Firefox sur les services de Google (grâce à la barre de recherche du navigateur). Il en est de même pour la Linux Foundation qui développe le noyau Linux, dont se servent par la suite de grosses entreprises comme IBM ou Novell.
  • Beg Ware : Vous n’avez aucune obligation de payer pour utiliser le logiciel, mais vous êtes vivement invités à verser une petite contribution (le plus souvent via Paypal). C’est en général le moyen de financement adopté par de petits projets qui emploient une ou deux personnes.
  • Tchotchke Ware : Vous ne payez rien pour utiliser le logiciel, mais vous pouvez acheter des produits dérivés (T-shirts, mugs, autocollants…) pour aider les développeurs.
  • Let’s Make a Deal Ware : Les développeurs sont totalement bénévoles, et apportent leur aide gracieusement au projet. Ce n’est pas un business model à vrai dire, mais c’est une étape par laquelle passent beaucoup de projets, avant de suivre un des modèles précédemment cités.

Bien entendu, il existe des projets qui utilisent plusieurs de ces modèles à la fois. La pérennité de projet dépendent fortement des moyens financiers dont il dispose, ne serait-ce que pour pouvoir embaucher des développeurs, et payer l’infrastructure technique qui héberge le projet. Les modèle des logiciels propriétaires, basé sur le paiement d’une licence, est condamné à disparaitre, ou au moins à évoluer vers des modèles plus flexibles, et moins contraignants.

Des nouvelles de Lemix, la distribution Linux de l’EMI

Logo Lemix

Lancée en Février 2007, par un petit groupe d’étudiants de l’Ecole Mohammadia d’Ingénieurs (EMI), la distribution Lemix avait suscité beaucoup d’intérêt. Elle était d’une part la première distribution Linux marocaine, et répondait d’autre part à un réel besoin d’utilisation de logiciels libres scientifiques dans les universités et les écoles d’ingénieurs marocaines.

Pour présenter brièvement Lemix, il s’agit d’une distribution Linux basée sur Ubuntu et qui a pour vocation de fournir aux étudiants d’universités et d’écoles d’ingénieurs un outil qui rassemble un maximum de logiciels libres scientifiques, tout en s’adaptant au contexte marocain. Une partie des logiciels est traduite en arabe, et un support pour le fameux modem Sagem Fast 800 de Maroc Telecom est offert. Vous trouverez une liste détaillant les logiciels présents, sur une présentation que j’avais effectuée lors de la Linux Party 2007.

Le projet n’a malheureusement pas été repris par les promotions suivantes de l’EMI. Les logiciels et les besoins ont évolué depuis le lancement de la distribution, mais des efforts sont en cours, pour qu’une nouvelle version voit le jour.

Le projet Lemix était hébergé gracieusement par Intermaroc, mais le site a été brutalement suspendu par l’hébergeur. Il n’était donc plus possible depuis quelques mois de télécharger la distribution.

L’image ISO de Lemix est à nouveau disponible sur ce lien.

Pour toute question ou interrogation concernant Lemix, n’hésitez pas à me contacter.

Configuration du Sagem Fast 800 de Menara sous Ubuntu : Changement de paramètres

Les abonnés de Maroc Telecom, utilisateurs de Ubuntu, et connectés avec un modem Sagem Fast 800 ont eu beaucoup de mal à se connecter ces derniers jours. Et pour cause, notre cher opérateur national a changé, sans avertir, ses paramètres de connexion.

Il faut désormais choisir le PPOE comme méthode d’encapsulation, au lieu du PPOA.

Si vous utilisez cette interface pour configurer votre connexion, je vous propose de migrer vers un outil beaucoup plus convivial.

Sagem Fast 800
Il s’agit de UbuDSL qui dispose d’une interface très simple à utiliser et riche en fonctionnalités.

UbudslIl dispose également d’un applet, qui permet de voir à partir de la barre de tâche l’état de la connexion. Il est même plus riche que l’outil traditionnellement livré sous Windows.

Pour modifier les paramètres par défaut de Maroc Telecom, choisissez de personnaliser les paramètres, et sélectionnez le protocole PPOE au lieu du PPOA. Les VPI et VCI restent inchangés à 8 et 35.

UbuDSL Menara

PS : J’ai essayé de joindre les développeurs pour qu’ils effectuent ces modifications dans les paramètres par défaut, mais il semble que le projet a été temporairement suspendu. Dommage pour un logiciel d’une telle qualité.

Linux Party 2009 à l’Ecole Mohammadia d’Ingénieurs

Linux Party 2009

La Linux Party revient de nouveau pour une nouvelle édition. Organisée comme à l’accoutumée par les étudiants de l’Ecole Mohammadia d’Ingénieurs (EMI), cette édition se déroulera le 21 Février 2009 à la Salle Polyvalente de l’EMI sous le thème “L’Open Source, un marché mature pour un Maroc à jour”.

L’édition de cette année s’annonce riche en conférences. Intelcom traitera de  “Open Source et Modèle de maturité (CMMI et ITIL)”, Stéphane Consalvi de Microsoft North Africa parlera de la stratégie de Microsoft en matière d’Open Source (si, si!), et Achraf Cherti devra intervenir dans un sujet autour des technologies libres. Une table ronde réunira ensuite l’Unesco, l’association Tanmia, et l’équipe du projet Miftaah. D’autres conférenciers devraient confirmer leur présence (Mandriva Maroc entre autres…).

Une vingtaine d’ateliers devraient également se dérouler pendant la journée, et présenteront diverses technologies libres. Vous pouvez ramener votre unité centrale, ou votre ordinateur portable, et l’équipe se chargera d’installer gracieusement une distribution Linux de votre choix.

L’entrée est bien entendu gratuite, et aucune inscription n’est nécessaire.

Plus de renseignements sur le site web de l’événement :
http://www.emi.ac.ma/linuxparty

Obama : Open Source President?

Obama Laptop

“Le secret pour avoir des systèmes IT plus fiables à un moindre coût pour le gouvernement, passe par l’adoption de technologies et de logiciels open source”. Et c’est Scott McNealy, le co-fondateur de Sun Microsystems, qui le dit. Celui-ci a été chargé par la nouvelle administration Obama de réaliser une étude pour le gouvernement américain qui l’inciterait à adpoter les logiciels libres pour leurs systèmes IT.

Confronté à une rigueur budgétaire liée à la crise économique mondiale, Obama souhaiterait réduire au maximum les dépenses inutiles du gouvernement américain. Dans ce sens, McNealy ajoute : ” Le gouvernement devrait rendre obligatoire des produits open source, basés sur des mises en oeuvres open source, pour améliorer la sécurité, obtenir des logiciels de meilleure qualité, des coûts moindres, une fiabilité supérieure, tous les avantages qui viennent avec les logiciels open source “. “L’open source ne vous oblige pas à payer un centime à Microsoft ou IBM ou Oracle ou aucun vendeur de propriétaire” souligne-t-il.

Sources : BBC News et ZdNet

Palm lance un nouvel OS et un nouveau terminal mobile

Palm renait de ses cendres, et annonce le lancement à la fois d’un nouvel OS, et d’un nouveau terminal mobile.

Le nouveau système d’exploitation, appelé WebOS, est basé sur Linux, et intègre des éléments orientés web, tel que le moteur libre WebKit déjà utilisé par Apple sur Safari et par Google sur Android. L’originalité de ce système est que toute application peut être écrite en des langages web standards que sont HTML, XML, CSS, et JavaScript. Ces langages très bien maitrisés par les développeurs, faciliteront la création de nouvelles application pour cet OS. Palm s’est déjà assuré du soutien de plusieurs partenaires qui ont développé des applications compatibles, tels que Gmail, Facebook,  FlickR, Pandora, Last.fm, AOL, Yahoo !, Youtube et d’autres…

Palm a parallèlement annoncé le lancement de Palm Pre, un terminal mobile tactile intégrant la panoplie habituelle : Wifi, Bluetooth 2.1, un appareil photo 3MP, et une mémoire vive de 8 Go. Il devrait être commercialisé au 1er trimestre 2009.

Voici une galerie photos complète pour pouvoir admirer le Palm Pre intégrant WebOS.